Dermatophytes

Les dermatomycoses, et plus particulièrement les onychomycoses, sont des infections fongiques très fréquentes. Dans la grande majorité des cas, elles sont dues à des dermatophytes, champignons filamenteux comprenant plusieurs genres et espèces.

Cliniquement, les lésions d’onychomycose ne sont pas très spécifiques, et 50% des onychopathies ne sont pas d’origine fongique. En cas de suspicion d’onychomycose, il est donc indispensable d’apporter la preuve de l’infection fongique avant d’entreprendre un traitement, car celui-ci repose sur l’administration, parfois prolongée d’antifongiques par voie générale. Ce traitement est coûteux et n’est pas exempt d’effets indésirables.

Le diagnostic mycologique permet une identification des espèces fongiques responsables mais le délai de réponse de la culture est de plusieurs semaines. De plus, il n’est sensible que s’il est réalisé sur des prélèvements effectués au niveau de la partie active de la lésion, contenant des filaments fongiques viables et cultivables. Pour ces raisons, ce diagnostic n’est pas toujours réalisé (ou réalisable) en pratique biologique courante.

L’introduction de techniques de biologie moléculaire permet de poser un diagnostic rapide d’une onychomycose due à un dermatophyte (quelque soit l’espèce) par une mise en évidence rapide de l’ADN fongique à partir des prélèvements. Ce test peut être pratiqué sur un simple prélèvement d’ongle.

Ce coffret permet d’obtenir un résultat en 80 minutes (hors extraction d’ADN). Bien que le test n’autorise pas une identification des espèces de dermatophytes, il représente une base diagnostique suffisante pour permettre la mise en place d’un traitement antifongique.